Campagne Orange Day
Vous n'aurez sans doute pas pu l'ignorer : les derniers jours, des phrases étonnantes se sont glissées sur ce site. Ces phrases nous ont été confiées par des employés de la Ville de Bruxelles.
Il s'agit d'expériences qu'ils ou elles ont vécu en tant que victime ou témoin de violence conjugale et qui ont impacté leur lieu de travail. Cette campagne 'Orange Day' était organisée dans le cadre de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes (le 25 novembre 2018).
En effet, on estime que 45% des femmes en Belgique ont déjà été victime de violence conjugale au cours de leur vie. Regardez autour de vous et prenez conscience que presque une femme sur deux dans votre entourage a potentiellement pu être victime de violences dans le cadre de son couple. Vous êtes peut-être également concerné(e) ayant vous-même été victime ou en tant que confident(e) d'une personne qui a recherché votre soutien.
Comment réagir face à ce type de situation ?
Vous n'êtes pas seul(e) ! Sachiez que plusieurs aides existent :
- Site externe Ecoute Violences Conjugales : 0800 30 030 (24/7 - gratuit et anonyme)
- Site externe Centre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales : joignable toute la semaine de 9h à 19h et le week-end de 10h à 17h. Pour prendre rendez-vous : 02 539 27 44 du lundi au vendredi de 9h à 17h. Par email : info@cpvcf.org ou violences.familiales@misc.irisnet.be
- En néerlandais: Site externe 1712
Témoignage 5
"Dans notre équipe, elle a trouvé de nombreux soutiens mais en vain. Presque chaque jour, nous essayons de la persuader de chercher de l'aide. C'est une situation compliquée. Je n'exagère pas en disant que toute notre équipe est fortement préoccupée par cette histoire. Nous nous sentons vraiment impuissant(e)s."
Témoignage 4
"Au travail, ils n'étaient au courant de rien. Je n'ai informé mes collègues que lorsque je l'avais réellement quitté. Ils étaient tous abasourdis parce que j'étais toujours de bonne humeur au travail. Chaque jour, je portais un masque pour cacher combien j'étais malheureuse."
Témoignage 3
"Le lendemain, j'ai repris le travail comme si de rien n'était. Il m'a fallu plusieurs semaines pour dire à mes collègues que ma relation était terminée et que je ne vivais plus avec mon compagnon. J'ai masqué les apparences parce que je refusais de faire partie des statistiques. Encore aujourd'hui je me dis que j'aurais dû porter plainte. Mais n'ayant aucune trace physique de ce qui s'était passé, je me suis dit que cela ne servait à rien."
Témoignage 2
"J'ai été victime de violence dans mon couple il y a 14 ans. J'ai eu de la chance d'avoir des supers collègues à l'époque. D'ailleurs un de mes collègues a pris lui-même rendez-vous pour moi auprès d'une association qui s'occupait de cette problématique. Après ils étaient plusieurs à m'avoir aidée de près ou de loin pour gérer la situation difficile."
Témoignage 1
"Il ne se passait pas deux heures sans que son conjoint l'appelle au bureau et trouva le moyen pour déclencher une énième dispute. Elle était terrorisée et ne réussissait plus à se concentrer sur son travail jusqu'au jour où elle s'absenta plusieurs semaines pour cause de dépression".